On se sert du roman policier pour faire passer toutes sortes de « messages », messages prétendument humanitaires, ou carrément philosophiques! Il y a un courant assez fort, actuellement, qui véhicule des trames ayant pour base l’indispensable policier véreux et l’assassin, innocente victime du sort. ... Entre parenthèses, aucun suspens quant à l’identité du coupable : c’est invariablement « la société ». Et tout cela, bien sûr, baigne la plus béate utopie.

— Paul Halter, À 139 pas de la mort

dimanche 13 mai 2012

Une conversation avec René Reouven

Bonjour tout le monde!

Comme vous le peut-être savez, je suis un grand admirateur de l’auteur René Reouven. J’ai écrit des critiques admiratifs sur ses livres Souvenez-vous de Monte Cristo et Tobie or not Tobie. J’ai aussi tout récemment lu Les passe-temps de Sherlock Holmes, que j’ai adoré aussi. En bref, je trouve que M. Reouven est un des meilleurs auteurs dans le domaine du roman policier.

Ce samedi, grâce à l’aide de M. Roland Lacourbe, j’ai eu la chance de parler avec M. Reouven lui-même. Pour moi, c’était un honneur incroyable. On a parlé une bonne heure sur le roman policier, sur son œuvre, ses inspirations, etc. Ce n’est pas, tout à fait, un interview traditionnel—c’est vrai que je demande plusieurs questions mais c’est plutôt une conversation entre deux enthousiastes.

Quelques clarifications : quand je mentionne plusieurs auteurs, je souvent utilise la prononciation anglaise parce que c’est la seule prononciation que je connais. J’espère que vous me pardonneriez mon accent affreux, et j’espère que vous me pardonneriez une grande erreur de ma part : j’ai mentionné un livre d’Anthony Boucher comme son premier, mais en vérité c’est son troisième roman duquel je parle, The Case of the Baker Street Irregulars (1940). Aussi, mon oreille français n’est pas le meilleur, et quand on parlait du film de « L’Assassin habite au 21 », je pensais du film « Quai des Orfèvres » quand M. Reouven commençait de parler d’un film différent. C’est le seul moment qui me laisse vraiment gêné.

Aussi, je vous avertis qu’on mentionne deux histoires du cycle de Sherlock Holmes en détail – « La tragédie des Addleton » et « La mort subite du cardinal Tosca », trouvés dans Les passe-temps de Sherlock Holmes. Il y a des spoilers majeurs dans ces discussions, alors si vous n’avez pas lu ces nouvelles, je vous dois avertir maintenant. Pour éviter ces spoilers, sautez la section du vidéo entre 4:30 et 10:00. On mentionne plusieurs autres titres, mais sans spoilers majeurs.

Alors, pardonnez-moi mes erreurs et j’espère que vous aimeriez cette conversation. À bientôt !